La tête à l'envers

Samedi 29 novembre 2028 - 11h - ? - Brinja

Brinja se réveille doucement, sa tête est lourde et son corps tout autant, elle a l'impression d'avoir mal partout. Elle est sortie la veille avec ses amis, dans une soirée étudiante.  Elle a l'impression d'avoir encore la musique qui résonne dans son crane. Elle n'ouvre pas les yeux, elle veut profiter encore un peu de sa couette.

Sa couette ? voilà le problème, ce qui la recouvre est une couverture qui gratte à l'odeur douteuse. Et, elle porte toujours ses vêtements. 

Elle ouvre enfin les yeux, elle n'est pas chez elle, ni dans aucun lieu connu, mais dans une toute petite chambre, sur un lit d'une place avec un vieux matelas. Il n'y a que les quatre murs, une lucarne assez haute avec des barreaux qui laisse passer la lumière du jour et une porte sans poignée.

Brinja se lève difficilement. Fait quelques pas. Chancelle. S'appuie contre un mur un long moment, luttant contre les haut-le-cœur*. Grommelle quelques jurons inintelligibles. Se dirige vers la porte. Une angoisse sourde afflue lorsqu'elle constate que la porte ne peut pas s'ouvrir de l'intérieur, et menace de la submerger quand elle réalise combien les murs exigus et les barreaux à la lucarne l'oppressent.

Brinja ferme les yeux. Prend une grande respiration. Puis deux. Essaye d'écouter les sons alentours. Décide que ça tourne trop pour garder les yeux fermés. Part d'un rire cristallin parfaitement incongru. Magda et Sonja lui ont encore fait une blague ! Ca leur ferait trop plaisir de l'entendre s'égosiller contre la porte. Sa vengeance sera terrible.

Brinja inspecte la pièce dans l'espoir de trouver quelque chose, un outil peut-être, lui permettant de forcer la porte ou la lucarne, tout en essayant de faire le point sur la soirée d'hier soir et la manière dont elle est arrivée ici.

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HRP : Vérification faite, le mot est invariable

Le mal de crâne lui brouille l'esprit, les souvenirs de la soirée sont assez flous. Des éclats de rires, de l'alcool, ses amis, quelques joints... Elle se souvient également d'un homme particulièrement charmant. Ténébreux, le regard à la fois doux et noir, une barbe, des cheveux longs, tout aussi noirs, des bijoux dorés et un manteau de fourrure.
La porte comporte une sorte de hublot, en se mettant sur la pointe de pieds, elle peut voir un couloir, avec une autre porte semblable face à elle.

Au bout d'un moment, Brinja commence à se sentir mal, très mal. Les souvenirs glauques du corback sexy à fourrure lui donne des frissons violents. La déshydratation lui donne des vertiges. Oubliant toute retenue, elle hurle et frappe la porte bruyamment, essaie de casser le hublot ou la fenêtre.

Ses cris et ses coups résonnent dans la petite pièce, tout autant que dans son crane. Après de longues minutes, la porte finit par s'ouvrir, un homme se tient devant elle, il ne porte pas son manteau de fourrure, mais c'est bien lui, celui qu'elle a rencontré cette nuit. Il lui sourit, il tient un verre d'eau à la main, qu'il lui tend.

?

"Calme toi mon enfant." Son regard est captivant et sa présence très rassurante.

Une fraction de seconde, mille versions d'évasion défilent dans sa tête, mais Brinja est envoûtée par le regard rassurant, et accepte le verre d'eau, qu'elle vide d'un trait.

- Qui es-tu ? Pourquoi tu m'a enfermée ici ?

Brinja essaie de prendre un air plus aimable.
"Pour ma propre sécurité ? Je te suis redevable, donc. Je suis en danger ?"

Brinja refrène un mouvement de recul instinctif.

"Helga. Helga Marianadottir. Mais tu ne m'as pas répondu : quel est ce danger dont tu as la gentillesse de vouloir me protéger ?"

Brinja, sous des dehors enjôleurs, essaie de juger l'homme - et ses chances de le surpasser, de par sa carrure et sa manière de se tenir.

(Tu vas me faire un tit jet de psychologie
2d6 + esprit (3) +psychologie (1) ≥ 9

Si tu as besoin d'aide -> Comment accomplir une action)

Brinja recouvre de sa petite main celle qu'alizarine a posé sur sa joue. Se force à afficher son plus beau sourire. Plonge son regard dans le sien.

A la lisière sa conscience, Rebecca, une ancienne amie qui a fait son Alhya,. Rebecca, cheveux roux aux boucles affolantes. Deux cours de Krav Maga dans lequel elle l'a traînée, elle ne se rappelle pas de tout. Mais elle se souvient du cours "où frapper un homme plus fort que vous ?" et de l'adage "frappe tant qu'il bouge et court". Encore faut-il oser, mais le plan a le mérite de la simplicité...

Le membre 'Brinja' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'1d6' :

Résultat : 4, 1

4 + 1 + 3 + 1 = 9 tout pile !

De part ses gestes, son attitude, son regard, Brinja comprend facilement que l'homme essaye de l'apprivoiser, de la manipuler. Il n'a pas l'air menaçant, mais pour autant, il est décidé.

Il est beaucoup plus grand qu'elle, en position de force.

Alizarine

Il continue de l'observer avec ce même petit sourire. "Tu es différente. Tu ne sais n'est ce pas ?"

Brinja hésite entre foncer et essayer d'en savoir plus sur cet étrange personnage.

"Différente ?"

Brinja prend son air le plus innoncent :

"Est-ce que tu es seul ici ou est-ce qu'il y en a d'autres comme nous ?"

Brinja n'a pas trop à se forcer pour perdre l'équilibre

"Est-ce que je peux avoir à boire s'il vous plaît ? Je ne sais pas ce qui s'est passé hier soir, mais je me sens complètement déshydratée..."

"Attends, je... Ne me laisse pas seule, s'il te plaît. J'ai peur"

tentative de séduction en mode "jeune fille en détresse"

(Mais oui je suis là : j'aurai aimé faire une tentative de séduction)

Brinja s'accroche désespérément à Alizarine (dans le but qu'il ne l'enferme pas à nouveau).

"Ne me laisse pas seule !"

(Oui tu fais bien Nico, ça va me réveiller ! faut que je vous répondes !
Bien entendu tu peux faire un lancé de dés pour ta tentative de séduction, faut que tu lances :
2d6 + Esprit (3) + psychologie (1) ≥ 9

Brinja s'accroche désespérément à son geôlier et à son rôle de femme-enfant en détresse [HRP : cliché assumé]

Le membre 'Brinja' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'1d6' :

Résultat : 3, 6

3+6+3+1 = 13 !

La tête enfouie dans la fourrure du manteau d'Alizarine. Brinja murmure, dans un filet de voix éraillé et sensuel :
"J'ai toujours sentie que j'étais différente, Je suis heureuse avec toi. Mais pourquoi cette cellule noire ? J'ai peur toute seule. Ne m'oblige pas à y retourner. Emmène-moi avec toi."

Alizarine

Il la garde contre lui pendant quelques instants, il la caline tendrement. Il prend ensuite le visage de Brinja entre ses mains et plonge son regard dans le sien, ses yeux ont un petit éclat doré. "Bien, tu peux m'accompagner, mais tu dois me suivre bien gentiment. As-tu bien compris Brinja."

(Brinja est fascinée par l'homme, et elle a tout simplement très envie de lui obéir.)

"Oui, j'ai compris"
Obéissante, Brinja suit Alizarine.

"Dis, Alizarine, nous sommes beaucoup ici ?"

Brinja ne peut réprimer un frisson de terreur lorsque Alizarine prend un air bestial. L'entendre parler de magie lui fait prendre conscience que son ravisseur est probablement un psychopathe défoncé au crack.

Elle se gifle mentalement, et, en silence, se récite la litanie d'Inge, son ex femen : "les hommes sont sûrs de leur force et de notre faiblesse : voilà notre force, voilà leur faiblesse".

Encore une fois, Brinja reprend son rôle de petite créature apeurée et délicieuse, attendant son heure pour frapper.

Victor, un chargé de TD de psycho, lui revient en tête : "les profils dominateurs, faites-les parler, apprenez à comprendre leur logique, car même les psychotiques ont une logique".

Elle le regarde avec de grands yeux ingénus : "de la magie ? En tellurie ?"

Brinja se force à prendre un air gêné et baisse les yeux.

"la Tellure, ça a quelque chose à voire avec la terre ?"