Rituel camionnistique

Samedi 29 novembre - 11h30 - Entrepôt

Oz s'applique à retourner tout l’entrepôt à la recherche du moindre indice. Le lieu semble à l'abandon depuis plusieurs années, il a apparemment servi de squat à diverses occupants.
Le seul élément récent est ce camion frigorifique.

Ruben aidé de Valentina pose des glyphes à différents endroits pour révéler la magie présente. Ils ont un peu de mal à se concentrer avec le boucan que fait Oz.

Lorsque Ruben pose le dernier glyphe, celui qui scelle le rituel, il se met instantanément à briller, la magie est bien présente, non loin d'eux. Ruben se laisse guider par ses glyphes, jusqu'à l'intérieur du camion, le dessin de la méduse est à présent très lumineux, Valentina et Oz sont avec lui, ils l'ont suivi, leur présence juste derrière lui est rassurante. Il tend lentement sa main pour toucher la méduse, Valentina pose sa main sur son épaule, Oz fait de même de l'autre coté, Ruben sent leur force, il y a quelque chose de particulier avec eux. Il sait que sans eux, sans leur présence et leur confiance, il n'aurait pas pu y arriver.
Il pose sa main sur la paroi, dans leur dos, les portes du camion claquent et se referment sur eux, Oz laisse échapper un juron. Face à eux, des portes s'ouvrent sur une cabine d'ascenseur.

Oz hausse les sourcils, très surpris de voir cela ici...
Après avoir échangé un regard incrédule avec Valentina il fixe Ruben en affichant une moue assez amusante.
"Et ben prof! Vous faites des trucs de dingue vraiment! Comment vous avez fait?"

Sans attendre il rentre dans la cabine de l'ascenseur pour tout observer, intrigué par les boutons et les étages proposés.

Valentina est d'abord sidérée par la révélation, mais une excitation électrique se fait bientôt sentir le long de sa colonne vertébrale. Elle esquisse un sourire et ferme les yeux, transportée par cette vague de sensations nouvelles.C'est comme si le réel n'était qu'un vaste mensonge ; comme si cette folie surnaturelle était plus... vraie que nature.

Elle emboîte le pas à Oz, lui prend la main. Elle a envie de boire une rasade d'alcool fort, de danser, de crier sa joie d'exister. Elle a conscience de l'anormalité de cette émotion, mais même cette prise de recul ne parvient pas à entamer son ivresse.

Ses yeux noirs parcourent la cabine.

Il n'y a pas beaucoup d'ascenseur à Akureyri, les quelques immeubles de la ville comportent peu d'étages.
Mais Oz a eu souvent l'occasion de voir des ascenseurs lors de ses voyages, et celui-ci est tout à fait classique.

Les boutons comportant des chiffres vont de 7 à -1.
Il y a un bouton pour bloquer les portes et un autre pour les appels en cas d'urgence.
Un petit panneau indique en anglais que l'usage de l’ascenseur est interdit aux enfants seuls.

Sans réfléchir, et toujours électrisée par la sensation étrange, Valentina s'approche, tend la main et appuie rapidement sur les boutons 7 et -1, puis cligne plusieurs fois des yeux et se retourne vers Oz, un peu interloquée par son propre geste.

"Je... Je sais pas pourquoi j'ai fait ça..."

Ruben se fige alors que les portes de l'ascenseur s'ouvrent. Il avait réussi... Ils avaient réussi. Ensemble, comme de vrais coureur de lune. Avec ce qu'il faut de magie... Avec ce qu'il faut de courage et de folie... Il se sentait enfin fier... il se sentait enfin à la hauteur.

Ils allaient retrouver ces disparus. Sans l'aide de la police. Eux. Ils allaient accomplir ces miracles. C'en était terminé de ses actions discrètes, ce qu'il avait mis en place avec le réseau à l'université les avait mené à cet instant précis. A cette victoire.
Le grand blond est sorti de ses rêveries alors que l'ascenseur sonne pour annoncer son départ et se glisse souplement entre les portes qui se referment.

"Qu... Quoi? On va ou?" demande-t-il naïvement, ne réalisant que trop tard l'aspect saugrenu de sa question.

L'adrénaline reprend alors le dessus et il sort ses affaires.
"Il faut se protéger! On ne sait pas ce qu'on va trouver!"

Les boutons s'allument 7 et -1 s'allument, les portent de l'ascenseur se referment, il se met à descendre, cela parait durer une éternité. Le téléphone d'Oz vibre dans sa poche. Puis enfin l'ascenseur s'arrête, les portes restent closes, l'atmosphère est pesante, tout autour d'eux, flottent des petites particules dorées.

Oz regarde son téléphone d'un geste vif, ne pouvant s'empêcher de prendre la main de Valentina.

Lorsqu'il voit les poussières dorées il demande.
"C'est ça les lucioles? Ça veut dire magie c'est ça?"

Il grimace et regarde sa belle.
"Je vais pas pouvoir vous aider là..."

Rafael -->Oz
Est ce que vous nous recevez toujours ? Nous, on vous voit et on entend, mais assez mal, y'a quelque chose qui brouille.

Ruben se perd quelques instants dans l'observation des lumières flottantes, puis reconnecte immédiatement.
"Putain..."

Il n'était pas habitué à jurer mais il y avait trop de choses, trop d'enjeux, trop de... tout?
Ils devaient avoir traversé un passage, mais cela voulait dire que Valentina ou Oz étaient des passeurs, il n'en avait pas le pouvoir, il le savait.
Ses mains s'activent et il reprend son rituel de protection. Sans même demander à Oz, mais en s'excusant, il lui entaille la main légèrement et récupère quelques goutes de sang. Il ne s'en formaliserai pas c'est un dur!

"Montrez-moi le haut de vos poitrines, il faut se protéger avant de rentrer là dedans!"
Son ton est ferme et autoritaire. Il savait ce qu'il faisait. Il en était persuadé. Cela était nécessaire... Cela allait marcher !

Valentina se retourne lorsqu'elle sent la main d'Oz dans la sienne ; son regard est troublé, interloqué, comme si elle venait subitement d'être tirée d'un long sommeil.

L'appréhension et la colère reviennent progressivement, par vagues ; lorsque Ruben parle, elle hoche la tête, les yeux plongés dans ceux de Oz. Son regard est à la fois dur et chaleureux. C'est la seule chose à faire, Ósvaldur. Combattre. Ensemble. Je sais que tu le sais.

Elle se tourne vers Ruben et hoche à nouveau la tête en tirant sur le col de son t-shirt.

"Faites ce que vous avez à faire, Monsieur. Mais il va également falloir trouver un moyen d'ouvrir ces satanées portes."

Ruben ne perd pas de temps et trace un glyphe sur la peau de Valentina, sans la moindre gêne. Ce contacte qui dans toute autre circonstance l'aurait fait mourir de honte semblait une formalité.

"Chaque chose en son temps Valentina..."

Son tracé était appliqué et précis, et rapidement il se tourne vers Oz, échangeant un regard interrogatif.

Le jeune homme brun grimace et lève les yeux aux ciel, puis soulève son t-shirt pour le laisser faire son affaire en échangeant un regard avec Valentina.
"Sans dec tu m'auras fait faire de ces trucs en quelques heures!" s'amuse-t-il.

Ruben s'occupe de faire le même glyphe de sang sur la poitrine d'Oz, un peu plus troublé pour le coup.

Une fois terminé il tend le bol à Valentina.
"Je te laisse faire le mien ? Tu as le modèle..."
Il retire méticuleusement sa veste, puis son pull, pliant le tout, avant de retirer son t-shirt et présenter un corps étonnement athlétique pour sa carrure et son allure.

Valentina rend son sourire à Oz, mais son regard est toujours habité par cette énergie froide et sauvage; cette aura de prédateur concentré sur sa proie.

Elle se saisit du bol sans mot dire et, après avoir jeté un regard au torse de Oz, trace la glyphe d'un geste sûr, sans penser une seconde à l'étrangeté de la scène.

Elle se détourne vite et pose ses yeux sur le panneau de contrôle.

"Je ne pense pas qu'on puisse ouvrir les portes à la force du poignet mais on peut essayer. On peut également changer d'étage. Ou appuyer sur le bouton d'appel d'urgence et leur hurler des menaces. Je reste ouverte aux propositions."

Sans attendre, toutefois, elle cherche des prises dans l'interstice des portes et tente de les écarter pour éprouver leur résistance.

Le glyphe qu'ils ont sur le torse (c'est une Rotas cross très très protectrice !):

Valentina essaye de trouver une accroche pour ouvrir les portes, elle se fait mal au bout des doigts, mais n'arrive pas à faire bouger les portes.

Ruben la retient par l'épaule.
"Attend, cela ne sert à rien, c'est protégé magiquement, tu vois la magie dans l'air n'est-ce pas?"

Il cherche dans son carnet, feuillette rapidement pour l'ouvrir par terre sur une double page noircie de notes de diverses couleurs afin de les hiérarchiser, le tout autour d'un glyphe. Il prend son couteau et commence à graver sur les portes métalliques, créant des grincements difficilement supportables.
"Aidez-moi... On va la forcer ainsi..."

Ruben était totalement concentré dans sa mission. L'enfermement dans ce petit espace était difficilement supportable, ramenant trop de souvenir difficiles à la surface...

(il va me falloir un petit jet de dés !
2d6 + Esprit (3) + Glyphes (2) )

Allez, c'est parti! 2d6 + 5!

Cela fait 12!! yeah!

Le membre 'Ruben' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 '1d6' :

#1 Résultat : 2

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#2 '1d6' :

#2 Résultat : 5

Oz avait regardé l'échange entre eux deux en silence, serrant les points et la mâchoire.
Sa jalousie rageuse n'en était que plus nourrie. Il étaient trop intimes. Il y avait un truc entre eux deux, cela ne pouvait pas être innocent. Ils se touchaient... il la touchait...

Sa respiration se faisait plus rapide, il essayait de ne pas péter les plombs. Il ne devait pas péter les plombs. Il se voyait lui fracasser le crane contre la porte de l'ascenseur. Lui demander la vérité. Est-ce qu'il l'avait plus touché? Est-ce qu'il avait usé de son autorité de prof pour avoir l'aval sur elle, pour abuser d'elle? Cette idée le rendait fou...

(@Valentina, est ce que tu veux répondre avant que le rituel de Ruben ne se termine ?)

(Non c'est bon )

Ruben termine le rituel et rien ne semble se passer, tous les trois fixent la porte et le temps semble s'être arrêté.

Une voix robotique annonce : "Attention à l'ouverture des portes."

Les portes s'ouvrent, la lumière extérieur fait apparaître tout une nuée de particules dorées qui dansent autour d'eux. L'ascenseur donne dans un hall d'entrée, le sol est fait d'un damier noir et blanc. En face d'eux, des portes vitrées qui donnent sur l'extérieur, on aperçoit de l'herbe et des arbres. A droite un comptoir d'accueil en marbre, et ce qui ressemble à une salle d'attente, avec fauteuils et des petites tables. Vers la gauche, un long couloir qui semble en dé-servir d'autres.
Le lieu est vide, tout semble extrêmement propre.

Ruben sursaute en entendant la voix et observe la scène avec une fascination mêlée à une certaine appréhension.
Après quelques secondes il souffle.

"On... On a traversé un passage... c'est incroyable, je ne savais pas que l'on pouvait les traverser avec des mécanismes, enfin des engins, je ne sais pas ce qu'il faut en particulier..."

Il fait un pas prudent, curieux, son regard allant naturellement vers le comptoir de marbre.

C'est un comptoir arrondie derrière lequel se trouve un bureau, vide. Le lieu est très propre mais semble vide d'activités.

Valentina Lobos

Valentina sort à son tour de l'ascenseur et regarde autour d'elle d'un air méfiant. "Je ne comprends pas, où sommes nous ?" Elle fronce légèrement les sourcils et se tourne vers Oz qui est toujours dans l'ascenseur, elle semble hésiter à y retourner.

Ce regard fait immédiatement réagir Oz qui voyait déjà rouge. Il n'allait certainement pas la laisser partir avec ce prof dans un lieu aussi stupidement absurde. Cela sentait la merde à pleine nez. Il fallait ressortir. Ils reviendraient avec du renfort. Ce grand dégingandé blanc coinços ne savait visiblement pas ce qu'il faisait et avait l'air tout aussi perdu qu'eux sous ses airs de professeur...
NON! Il n'était pas du tout jaloux!

D'un geste un peu brusque il attrape Valentina par la main et l'attire à lui, avant d'appuyer sur les boutons, n'importe lesquels, ne faisant plus vraiment attention. L'important était de repartir.
Il ne peut pas s'empêcher de demander, sans forcément agir en conséquence.
"Vous v'nez?"

Valentina Lobos

Surprise, elle n'a pas le temps de résister au geste d'Oz, elle se retrouve dans l'ascenseur tout contre lui, elle lève vers lui un regard interrogateur.

Ruben lui non plus n'a pas le temps de réagir, il entend Oz lui proposer de les rejoindre, ses mots résonnent dans le grand hall vide, mais déjà les portes se referment sur eux et l'ascenseur se met en marche.

Ruben se retrouve seul, tout est de nouveau très silencieux.

Ruben reste bouche bée, ne comprenant pas réellement ce qui venait de se passer. Son premier réflexe est d'appuyer sur le bouton de l'ascenseur frénétiquement, pas réellement par crainte d'être seul, mais de peur qu'ils se perdent on ne sait ou. Ils ne savaient pas ou ils étaient, cet ascenseur semblait être un passage, ils pouvaient très bien atterrir à l'autre bout des mondes!

"Merde!"

Il se surprend à jurer et sort immédiatement son téléphone pour essayer de les appeler, faisant les cent pas.

Son téléphone capte de nouveau, mais il est connecté à un opérateur qu'il ne connait pas. Après de longues sonneries, il tombe sur le répondeur de Valentina.

L'ascenseur s'ouvre de nouveau, il est vide.

"Merde! Merde, merde merde, merde, merde..."
Il commence à paniquer. Hésite, met un pied dans l’ascenseur tout en bloquant la porte afin de ne pas se faire avoir à son tour, puis regarde s'il s'agissait bien du même, si les glyphes qu'ils avaient tracé étaient là, leurs affaires de rituel...
Ruben regarde le cadran comme s'il s'attendait à voir à quel étage ils s'étaient arrêtés. C'était stupide...

Il ressort prudemment puis regarde autour de lui, perdu, et fait quelques pas dans le couloir pour comprendre un peu mieux ou il était, appelant Rafael.

La cabine est semblable à la précédente, mais sans ses glyphes. Elle est désespérément vide.

Il se trouve dans un grand hall de ce qui ressemble à un bâtiment public. Il y a plusieurs couloirs de part et d'autres, ainsi que des portes vitrées à travers desquelles il voit une pelouse, et des arbres.

Rafael décroche tout de suite, il a l'air paniqué.
(Dialogue à jouer sur l'autre scène
http://1001marches.jdrforum.com/t191-echec-et-mat#3361)

Ruben a plusieurs appels en absences de Rafael, Oska, Edvin et Miranda.

Ainsi qu'une série de messages :

29/11/2028 - 12:07 - Oska
les chats cela a un rapport avec la magie ?

29/11/2028 - 12:12 - Miranda
Daddy, rapel, y'a un truc zarb avec omer

29/11/2028 - 14:01 - Edvin
Ruben, est ce que tout va bien ? on arrive pas à te joindre.
Oska est à Husavik, il pense avoir une piste. Rappelles moi !

Ruben constate également qu'il ne lui reste plus que 15% de batterie.

Ruben revient à ses messages avant d'éteindre son téléphonne, passant toutes les applis et connexions non necessaires en sommeil.

Miranda --> Je n'ai plus de batterie, que se passe-t-il chérie? explique moi par écrit?

Edvin --> Je ne peux pas te rappeler tout de suite, je n'ai plu de batterie et suis sur une piste aussi. Rien de grave? Je te rappelle à mon retour.

Oska --> Oui, dans beaucoup de croyances les chats sont des compagnons de magiciens, sorciers, car auraient une sensibilité avec les autres mondes, entre autre. Tu trouves facilement ces infos sur le net ou en bibliothèque. Je ne peux pas trop parler là je n'ai plus trop de batterie. Fais attention à toi.

Ruben fronce les sourcils, d'autant plus inquiet avec cette nouvelle.

Miranda --> Ou est-il? Vous arrivez à le localiser?"

Ruben fronce les sourcils et regarde autour de lui par réflexe, comme s'il s'attendait à le voir.
Il hésite, puis répond à Miranda, avant d'envoyer un message à Rafael, très rapidement.

Miranda --> J'y suis. J'espère l'y trouver. Ne t'inquiète pas, je serai prudent, je te tiens au courant rapidement. Mais j’éteins mon téléphone pour l'instant.

Rafael --> Il semblerait qu'Omer soit aussi à Jersey. Voit avec Miranda et Sasja. Je vais explorer.

Il éteins alors son téléphone, se maudissant d'être toujours aussi tête en l'air et de ne pas prendre son chargeur avec lui. Il ne s'attendait pas à traverser l'océan cependant...
Ruben se met alors à explorer, restant dans les coins, dans les ombres, longeant les murs, exploitant au maximum son glyphe et ne pas attirer les regards.

Il reçoit aussitôt une réponse.

Rafael

--> Lui aussi ? on l'a pas vu sur les videos ! j'essaye de le localiser ! Je t'envoie le plan des lieux, y'a plusieurs batiments, tu es du coté des chambres, le bâtiment plus petit en face, servait pour les soins.

Même en avançant avec prudence, ses pas raisonnent sur le carrelage. Il ne voit personne.

Ruben essaye alors discrètement d'ouvrir les portes des chambres, l'une après l'autre.

Il suit le plan que Rafael lui a envoyé, les chambres se trouvent à l'étage, il ouvre une double porte et grimpe les escaliers. La première chambre dont il ouvre la porte semble vide actuellement, mais le lit a été utilisé, il a des vêtements posés sur la chaise.

Ruben va les inspecter, essayant de trouver des papiers d'identité quelque chose pouvant peut-être l'aider à identifier l'habitant de cette pièce.

Il ne se questionnait pas plus que cela sur le danger ou les conséquences de ses actes, totalement concentré dans sa mission et son enquête. Comme s'il était un autre, comme s'il était l'Autre, enhardit par l'adrénaline.

Plusieurs chambres sont occupées, il trouve des vêtements, des objets de style très différents, des chargeurs. Dans la troisième chambre il trouve un ordinateur portable. Mais aucun papiers ou portefeuilles.

Ruben hésite, puis se décide après avoir vérifié plusieurs fois autour de lui qu'il n'y avait personne. Il ouvre l'ordinateur et l'allume afin de vérifier ce qu'il y avait dedans et de trouver n'importe quoi pouvant lui donner une quelconque information sur ce lieu, et les gens ayant habité ces cellules.

Étrangement l'ordinateur n'est pas protégé par un mot de passe, il démarre aussitôt lorsque Ruben relève l'écran. En fond d'écran, Ruben reconnait l’héroïne d'un jeu vidéo auquel Miranda joue, mais elle est là en petite tenue avec une poitrine démesurée.
De nombreux jeux sont installés sur la machine.

Ruben grimace avec un léger dégout devant le fond d'écran, puis cherche s'il y a une connexion, ainsi que l'historique de l'explorateur, les informations système, les mails...